• En attendant la balade sur les remparts du château, allons prendre le frais sur l'île Versailles...

    C'est un jardin japonais, avec rocailles et cascades, la capitainerie, et la maison de l'Erdre, musée présentant la faune et la flore de la rivière. Quand il fait très chaud c'est une balade bien agréable!

    En route pour la balade dans le jardin >> clic sur la photo 

     
    C'est une petite île sur les bords de l'Erdre, en plein coeur de Nantes, qui n’était à l’origine qu’un marécage.
    Passée de mains de propriétaires en autres mains d'autres propriétaires, elle s'est appelée Marais de Barbin, île Le Gall, avant de prendre le nom du quai : île de Versailles.

    Elle connut des heures de grande activité avec des tanneries, des blanchisseries, des menuiseries et la construction de bateaux. Mais à partir du XXème siècle, l’endroit petit à petit abandonné, racheté par la Ville de Nantes, fut aménagé en jardin. Très belle conversion pour ce site exceptionnel au milieu de la rivière et en plein centre ville.

    Aujourd'hui, c'est un îlot ombragé, environné de bateaux de plaisance. Un parc à la japonaise a été dessiné avec plans d'eau et cascades, nénuphars et bambous. On y trouve la maison de l'Erdre, sous la forme d'une maison de thé, consacrée à l'écosystème de la rivière, ainsi que des clubs nautiques (promenades en bateau électrique ou en canoë), un restaurant, une petite gargote qui propose boissons et petite-brasserie.

    Chaque année, l'île est le centre du festival de Jazz et Belle Plaisance (les Rendez-Vous de l'Erdre), qui offre une centaine de concerts gratuits et attire des milliers de gens de partout. Beaucoup de touristes viennent de très loin pour ce festival (voir >ici & >).  

     

     


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  • Reprise d'un article que j'avais fait sur OB, après avoir vu cet article  de Samdalia : 

    "La vie n'est pas un long fleuve tranquille" 

    Elle pourrit ma vie

     

    Bien qu'ayant  fait une page sur "la fibromyalgie" j'ai toujours refusé de parler de moi et de la maladie, alors qu'au contraire, c'est un moyen de s'extérioriser - pas trop quand même sinon c'est rasoir pour les autres - c'est aussi pour essayer d'être compris, répondre aux questions que l'on me pose sur le sujet... Je crois que j'aurais pu écrire cet article, et lui ai laissé un com si long, que j'ai décidé de le reprendre ici en article ...

    Le commentaire en question :

    "j'ai aussi cette p..... de maladie, on me l'a dignostiquée en 98, en me disant qu'elle était là déjà depuis longtemps, il y a juste eu un "déclencheur", un gros choc quoi et voilà la machine infernale s'est mise en route!
    Les premières années ont été les +dures pour moi, puis les hauts les bas, les changements de traitements, et depuis +de 6mois, la dégringolade, plus rien ne va, les douleurs sont insupportables, les nuits trop courtes et trop longues, le moral à zero, une intervention là-dessus, et me voilà anéantie... Je vis seule, heureusement car je ne supporte plus non plus le mépris des gens face à la maladie. J'ai un tempérament à me battre, ça aide, mais quand c'est trop dur rien n'y fait, j'ai aussi besoin de calme, de noir, de silence, (à défaut de dormir) et le boulot devient ingérable. Côté famille, inexistence totale (pour eux c'est dans la tête) donc petit à petit c'est l'isolement. Beaucoup de gens se disent mes "amis" mais quand je vais très mal, il n'y a plus personne! etc...etc...
    OUPS je ne pensais pas écrire tout ça, sorry ! Tout compte fait je vais peut-être en faire un article lol !"

    - En effet à cette époque j'ai eu un gros choc : une chute entraînant une double fracture des lombaires, donc immobilisation très longue, et un autre choc psychologique a suivi. J'ai donc appris à me débrouiller seule, avec les douleurs permanentes, les nuits agitées, etc...

    Quand on m'a expliqué que j'étais atteinte de fibromyalgie et ce que c'était, j'ai un peu "craqué", puis j'ai décidé de me battre et j'ai alterné les périodes calmes et "infernales"... Une intervention importante en 2001 est venue en rajouter et j'ai mis très longtemps à m'en remettre.

    J'avais la chance d'avoir une passion qui me "tenait" et pas mal d'amis. Certains sont toujours présents, mais avec le temps et l'avancée de la maladie, beaucoup ne sont là que lorsque je "vais bien". Les périodes de calme, j'en profite un max, même si je le paie ensuite. Douleurs ou pas, il faut profiter de la vie autant que possible!

    Je n'ai jamais arrêté la musique, c'est ce qui me tenait en éveil les premières années qui étaient si difficiles, et c'est une passion qui ne me quittera pas de sitôt je crois. Aujourd'hui jouer me fait du bien, j'entre dans ma bulle et je m'éclate, si les lendemains sont difficiles, tant pis. Il ne faut pas rester enfermé, et essayer de bouger autant que l'on peut, sans dépasser ses limites. Ne pas perdre le moral pour ne pas sombrer dans la dépression.

    En conclusion je voudrais adresser un clin d'oeil à Samdalia  qui décrit si bien ce que peut être notre quotidien, et lui dire merci de m'avoir permis de m'ouvrir un peu à mon tour... Cette maladie que trop peu de gens connaissent, nous pourrit la vie et il faut oser en parler de temps en temps, si on n'est pas compris, au moins ça soulage un petit peu...

     

     


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