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Du soleil...
Avec le groupe AKIYO, pour oublier un peu la pluie et le vent qui souffle ...
Quand on parle de musique antillaise, la plupart des gens pensent directement et seulement au Zouk. Pourtant il y a d'autres genres musicaux comme le Gwoka en Guadeloupe dont l'équivalent est le Bèlè en Martinique.
Le Gwoka est une musique traditionnelle conscientisatrice et émancipatrice, qui promeut des valeurs telles que la solidarité face à l'adversité, la défense de l'identité et de l'héritage africains, la lutte contre l'aliénation, la résistance à l'oppression. Ce rythme musical antillais tire sa source directement de l'Afrique et se joue d'ailleurs avec les instruments musicaux africains comme le tambour... C'est généralement une chanson à texte porteuse de revendications.
Le groupe guadeloupéen AKIYO est l'une des figures emblématiques de ce genre musical, auteur de cette chanson culte des festivités antillaises : "I Ale Jilo" (Coquerel Jean-Pierre)
" ♫♪ jilo jilo ay ay ay, léssé mwen alé jilo, kité mwen alé jilo, kité mwen pati jilo;
an ka pati an ka voyagé, pétèt an jou an ké rètouné ♬"
(infos : "la chronique épicée" - "Ne rien dire pour nuire, ne rien taire pour plaire ")
Tags : AKIYO, gwoka, guadeloupe
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Commentaires
Bonsoir.
Je ne sais si c'est le temps actuel ou la saison en général, mais je ne suis pas très motivé par publier des articles.
Mon plaisir est d'innover et j'ai l'impression de toujours refaire les mêmes choses, avec des variantes légères.
Au plaisir.
Gilbert
Merci pour le soleil et ce chouette groupe !!!!
A près la tempête, ça fait du bien .
Gros bisous , Meloh !!!!
Francine.
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Coucou !
Je continue d'enrichir ma culture.
En élaborant les play lists de Noël, j'ai fait un constat qui m'a laissée un peu honteuse : depuis que cette rubrique existe je n'y avais répertorié aucun titre de nos départements ultra marins : un comble pour une métisse petite fille de colon.
Dans mon billet j'ai utilisé le terme "pigmentocratie" et elle est toujours vivace même si on s'en défend. Les discours de "repentance" satisfont peut-être les wokistes mais il n'en reste pas moins que nos compatriotes continuent d'être traités comme citoyens de deuxième zone.
Certes, le zouk a permis de nous rappeler que la culture française ne se limite pas à la métropole, et cela est une bonne chose. Mais ce fut un phénomène de mode pour la majorité des métros.
Avec mes "chanté Nwèl" j'ai entamé une première approche que ton article vient parfaire à la fois mes connaissances musicales mais également historiques.
Je repars plus riche... merci !
Heureuse que cela t'ait plu. Je suis tout-à-fait d'accord avec toi concernant le Zouk, mais comme tu le dis, pour beaucoup ça reste un phénomène de mode et c'est bien dommage...