• Contrôle de police 

     

    Un gendarme en moto arrête un gars pour excès de vitesse manifeste : 
     

    Contrôle - Monsieur, pourrais-je voir votre permis de conduire, s’il-vous-plaît ?
    - Je n’en ai plus. On me l’a retiré il y a des mois après cinq infractions graves.
    - Puis-je voir les papiers du véhicule?
    - Je ne sais pas. Ce n’est pas ma voiture, je l’ai volée.
    - Ce véhicule est volé ??
    - C’est exact. Mais maintenant que j’y pense, j’ai cru voir des papiers dans la boîte à gants, quand j’y ai rangé mon revolver.
    - Il y a un revolver dans la boîte à gants ???
    - Oui, Monsieur. C’est là que je l’ai mis quand j’ai tué cette femme et pris sa voiture.
    - Vous… vous avez tué la propriétaire de cette voiture ??
    - Oui, Monsieur. Le cadavre est d’ailleurs encore dans le coffre.
                              - Le… le cadavre est dans… le coffre ??!?
                              - Oui, Monsieur.

    Le gendarme recule de deux pas, empoigne sa radio et appelle des secours, qui arrivent vite fait, encerclant la voiture.

    Un officier s’approche du conducteur :
    - Puis-je voir vos papiers, Monsieur ?
    - Voici.
    Les papiers sont en ordre.
    - Puis-je voir les papiers du véhicule ?
    Le conducteur ouvre la boîte à gants, les dix tireurs d’élite entourant la voiture, épaulent. Le conducteur sort les papiers. Il est bien le propriétaire de la voiture. L’officier, jetant un œil dans la boîte :
    - Vous n’avez pas d’arme ?
    - Non, Monsieur.
    - Voulez-vous sortir de votre voiture, sans mouvement brusque, et ouvrir votre coffre ?
    Le conducteur sort. Ouvre le coffre. Qui est vide, évidemment.
    L’officier :
    - Je ne comprends pas, Monsieur, il m’a été rapporté que vous conduisiez, sans papiers, cette voiture volée après avoir tué sa passagère au moyen d’une arme cachée dans la boîte à gants, et dont le corps se trouvait dans le coffre…
    - Et je suppose que le type qui vous a raconté cela vous a dit aussi que je roulais trop vite…

     

    Contrôle

     


    5 commentaires
  •  

    Hommage à ce maître de la guitare flamenco , décédé ce 25 février à 66 ans : PACO DE LUCIA

    Paco De Lucia

     

    C'est en 1975 qu'il connut un énorme succès avec cette rumba "Entre dos aguas"

     

     

     

     

    Francisco Sánchez Gómez de son vrai nom, Paco de Lucia est un virtuose qui a su mélanger le flamenco sans le dénaturer.

    Issu d'une famille pauvre, il a grandi dans le Sud andalou et a appris la guitare avec son père et ses frères qui jouaient dans les fêtes, pour les riches.

    Paco de Lucía avait formé un couple extraordinaire avec le chanteur Camarón de la Isla qu'il avait rencontré à Madrid, en 1968, alors qu'il était artiste résident à la "Torres Bermejas Tablao". Il y restera douze ans. Ensemble, ils enregistrent neuf disques, de 1969 à 1977.

    Sa technique fascinante l'a fait intégrer le trio de John McLaughlin et Al Di Meola. Il a également rencontré Larry Coryell, Carlos Santana et Egberto Gismonti.

      - Mediterranian Sun Dance (avec Meola & Mc Laughlin)

    Parallèlement à cette association, Paco de Lucía mélange le flamenco avec la musique indienne, la salsa, la bossa-nova, la musique arabe. Quelques années plus tard, il enregistre l'œuvre majeure de Joaquín Rodrigo : le Concerto d'Aranjuez.

    Il reçoit en 2004 l'une des plus hautes distinctions espagnoles : le prix Prince des Asturies des arts. La Fondation Prince des Asturies soulignait :

    " Paco de Lucía a dépassé les frontières et les styles, pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d'Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l'émotion de la bossa-nova et du jazz ".

     

    L'un de mes morceaux préférés, et l'un des plus connus : "Rio Ancho"

     

      

     

     

     


    8 commentaires